Myélite - Alain

Alain SCOHY
Psychothérapeute
Travail somato-psycho-spirituel
Docteur en Médecine
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Myélite

Psychosomatique > Cas cliniques
MYELITE
15 mars 2011 : David – 21 ans – développe une myélite suite à une rougeole. Il est paralysé des membres inférieurs et du bassin avec perte de la sensibilité. Et déjà des complications : un début de phlébite, une infection urinaire et une mycose au niveau des fesses.
Il prend :
  1. des anticoagulants : héparine et préviscan mais ce dernier est mal toléré par son foie – il vient d’être remplacé par coumandine.
  2. des antibiotiques (il est sondé depuis trois semaines).

Le 31 mars : les médecins expliquent à David qu’il lui faut apprendre à vivre avec son handicap. Son cas est classé « incurable » et la rééducation est quasi abandonnée. C’est le cauchemar !
Ses parents lui donnent un peu d’Acide L-Ascorbique en cachette et il semble que ça lui permet de retrouver quelques sensations ?

Suite à un échange de mails avec ses parents, je conseille de privilégier la Vitamine E Naturelle : « Ce qu’il faut donner avant tout, ce n’est pas la Vitamine C mais la Vitamine E Naturelle pour un problème de nerfs … mais il faudrait savoir s’il prend ou non des anticoagulants pour en établir le dosage. Pour la Vitamine C, ça aidera pour les muscles et l’état général à 10-15 g par jour. »
Le 8 avril : la Vitamine E Naturelle est arrivée ! Compte tenu des anticoagulants, ses parents lui donnent 0,6 ml par jour seulement, directement en bouche.
Le 11 avril : David se rend compte qu’il peut contracter le haut de sa cuisse droite et son gros orteil.
À noter en parallèle une véritable chaîne de prière qui se met en place autour de David.
Il prend aussi du MORBILINUM (anti-rougeoleux) en dilutions homéopathiques.
Le 20 avril : David bouge ses deux jambes, il retrouve ses sensations au niveau du bassin. Il est décidé à venir nous voir un jour en marchant !
Le 24 avril, David peut se lever et se tenir debout seul ! Il fait ses premiers pas les jours qui suivent.
Le 3 mai : les progrès sont « miraculeux » ! David peut se lever seul en se tenant et il fait quelques pas encore malhabiles si on le soutient.

Sa forme s’améliore : le personnel et le médecin n’en reviennent pas, ils n’ont jamais vu une telle récupération.
Début juillet, les médicaments anticoagulants classiques sont stoppés et la dose de Vitamine E Naturelle peut être augmentée. Le neurologue de Lyon ne comprend rien à sa guérison, il parle de hasard. David marche très bien, il ne lui reste qu’à peaufiner l’équilibre, regonfler ses muscles, et retrouver le contrôle des diverses fonctions du bassin.
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Il est probable que la guérison de David tient à de multiples facteurs. Et les médecins officiels ne peuvent pas encore s’ouvrir à ce qui ne fait pas partie de leurs croyances. N’empêche que l’essentiel est de voir David marcher et repartir d’un bon pied dans la vie.
Nous n’avons pas fini de sortir de la simple existence pour entrer dans la vraie VIE. Et une expérience comme celle de David va tout à fait dans ce sens.
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David vient nous voir en septembre 2011 puis en décembre 2011 et nous entreprenons alors seulement un véritable travail de compréhension et de deuil. Il garde une séquelle importante : il ne peut pas uriner sans une aide extérieure, il est obligé de se sonder plusieurs fois par jour. Sa marche n'a pas encore retrouvé une totale fluidité.

Comme toutes les paralysies, le conflit déclenchant est un problème de déplacement.
Notons par ailleurs que la rougeole relève d'un conflit de sevrage : normalement, c'est le petit enfant qui développe cette maladie. La vaccination n'a aucune efficacité spécifique mais l'empoisonnement par l'aluminium (le soi-disant "adjuvant de l'immunité") crèe un stress toxinique qui retarde la mise en route du lâcher-prise et donc de la maladie. Le sevrage est bien sûr un conflit de séparation mais avec une connotation de menace inéluctable : c'est quelque chose qui "me pend au nez !"
Souvenons-nous par ailleurs que les conflits de conquête de territoire se biologisent au niveau de la vessie.
Et David a vécu une aventure amoureuse difficile entre juin 2006 et juillet 2010, avec une jeune fille rencontrée à la faculté dont il était très amoureux. Cette relation a été entrecoupée à plusieurs reprises (séparations) non seulement parce que ses parents ne voyaient pas la chose d'un bon oeil – ce qui rendait les déplacements pour aller la retrouver bien compliqués – mais surtout parce que la jeune fille était très attirée par un autre garçon (menace inéluctable). Elle a fini par partir avec ce dernier malgré plusieurs reconquêtes laborieuses de la part de David. Cette connotation de reconquête explique sans doute la persistance des problèmes urinaires à l'heure actuelle.

A la suite de cette rupture, David reste "célibataire" environ 6 ou 7 mois.  Il rencontre une autre jeune fille début 2011. Au début, il est échaudé et ne veut pas plus qu'une relation amicale. Mais la relation s'approfondit rapidement et la pathologie se met en place.
Autre élément important à noter, sa première chérie faisait des études de médecine alors que la passion de David est la musique : il fait partie d'une groupe de musique rock et son rêve est de pouvoir en vivre. Comme il le dit lui-même : "Quand je suis sur scène, c’est l’endroit où je suis le mieux, je saute de partout, je me sens voler… c’est le bonheur !" ... et cette nouvelle chérie fait partie elle aussi d'un groupe de musique !
Rien n'est la proie de la mort, tout est la proie de la Vie !
Professeur Antoine Béchamp
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