Sein - Alain

Alain SCOHY
Psychothérapeute
Travail somato-psycho-spirituel
Docteur en Médecine
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Sein

Psychosomatique > Cas cliniques
CANCER DU SEIN

Yvonne, née en 1938, vient nous voir en octobre 2004.

En juin 95, elle présente un premier cancer du sein droit pour lequel elle subit une intervention délabrante en août 1995 avec ablation totale du sein et du muscle pectoral. Le bilan anatomopathologique montre une mastose importante avec un seul foyer de carcinome intracanalaire. L'intervention chirurgicale est complétée par une radiothérapie et un traitement hormonal.
En juillet 2002, 2 nodules réapparaissent au niveau du sein droit, bien que la glande ait été enlevée totalement en 1995. Elle subit alors une radiothérapie massive.
En mai 2004, un petit kyste axillaire est enlevé chirurgicalement. La biopsie est négative. Mais, dans les suites, d'autres kystes font leur apparition. Ils semblent contenir du liquide.
Selon le Dr Hamer, le cancer canalaire du sein relève d'un conflit de séparation de l'enfant. C'est un peu comme si la tumeur devait prolonger le sein et construire un pont (sorte de néo-cordon ombilical) jusqu'à l'enfant.
Les localisations axillaires ne sont pas des ganglions lymphatiques mais des vestiges de sein qui viennent prendre le relais en particulier après l'ablation du sein. Tous les livres d'anatomie expliquent la réalité de ces lignes mammaires le long desquelles des vestiges de sein peuvent se développer si besoin.
Le cancer canalaire du sein évolue spontanément vers la guérison en général mais avec une rétraction très importante et souvent inesthétique de la glande et des tissus de voisinage. Nous pensons et espérons que la guérison sera esthétique si la malade consomme assez de vitamine C, de vitamine E et de Silice organique. Mais cela reste à démontrer !
Dans de rares cas, ils s'abcèdent mais sans pullulation de germe. Dans ces cas, la tumeur se transforme en un liquide noirâtre qui s'évacue mais ne s'infecte jamais.

Chez Yvonne, le travail de décodage va logiquement tourner autour de ses trois enfants, 2 garçons d'un premier lit nés en 1958 et en 1961, et 1 fille d'un second lit née en 1973.
Sa jeune fille part vivre avec son ami au mois de mai… et le cancer se déclenche en juin !
Peu après, elle absorbe des somnifères en quantité et sa mère reste une nuit à la veiller, dans une angoisse absolue, en se demandant si ce n’est pas déjà une volonté de se suicider.
Les deux aînés quittent la maison en 1976 puis 1977, expulsés par son 2e mari. Elle vit ces séparations très douloureusement, ça lui fait mal au cœur… Mais elle ne biologise pas à cette époque hormis sans doute déjà par de la mastose.
Par contre, quand sa fille rencontre son compagnon en février 1995, elle vit très mal la chose : elle ressent très mal ce jeune homme.
En 2002, sa fille vit une crise très grave avec son compagnon qui a frappé leurs enfants. Il est question que ses deux petits enfants soient enlevés par la DDASS ! Par la suite, sa fille fait une dépression, pense au suicide et demande à sa mère de se charger des enfants si elle passe à l'acte !
Les choses s'arrangent lentement et très progressivement.

Dans ses préprogrammations, elle vit la mobilisation de son père – et donc la séparation – à 18 mois. Suite à une blessure, celui-ci rentre à la maison et travaille dans une usine d'armement. Quelques mois après, cette usine est mitraillée par des avions et il meurt. Elle n'a alors qu'un peu plus de 2 ans. Il semble clair que pour elle, la séparation rime avec la mort.

Sur le plan de l'évolution : les deux nodules percent l'un après l'autre quelques jours après son passage à Agullana. Elle ne perd pas courage, fait des pansements, prend de la silice organique et de la vitamine C.
En septembre 2005, elle est totalement guérie sans qu'il y ait de rétraction inconfortable ou particulièrement inesthétique.


Jeanne, née en 1953, nous consulte en septembre 2003 pour un cancer du sein gauche et un fibrome hémorragique découvert en janvier 2001 suite à des règles hémorragiques depuis quelques années.
Jeanne a déjà vécu ce problème en décembre 1997. À l'époque, elle refuse les biopsies comme les traitements. Elle améliore son hygiène de vie, prend quelques vitamines. Le nodule reste stable.
Fin 2000, ça recommence : le nodule a beaucoup grossi. Le cancérologue consulté alors confirme que c'est un cancer et lui propose le protocole classique avec ablation du sein, rayons et chimiothérapie. Elle refuse une fois encore et se lance dans des traitements selon la médecine des Philippins. La situation se stabilise, mais il y a alors trois nodules visibles sur les échographies.
En octobre 2002, un écoulement de sang se produit au niveau du mamelon gauche. Cet écoulement va persister jusqu'en avril 2003. Le nodule principal mesure alors 6 cm de diamètre. Il se situe dans le quadrant supéro-externe. Il y a deux autres nodules de 2 à 3 cm de diamètre.
Nous l'avons vu, le cancer du sein en médecine psychosomatique concerne un conflit à l'enfant. Le conflit peut être soit un danger de mort, soit un problème de séparation.
Le fibrome correspond à ce que nous appelons logiquement le “conflit du nid”, le nid étant le lieu d'accueil et de maturation de l'enfant.
Lorsque pour une raison ou une autre, il n'est pas possible de faire un enfant, un conflit de dévalorisation se met en route. L'utérus n'est pas à la hauteur, à quoi bon le garder ! Le cerveau ordonne donc son démontage et une carie du muscle utérin se crée, la plupart du temps inapparente.
Une fois résignée à la situation ou lorsque le travail de deuil psychologique se fait consciemment, la réparation se met en route. Cette réparation est exubérante, surtout si la carence en vitamine C est importante. Cette reconstruction constitue le fibrosarcome qui vient combler la carie !
Une biopsie faite au cours de la reconstruction parlera de sarcome cancéreux.
Une fois la réparation terminée, la biopsie ne parlera que de fibrome banal.

Jeanne a toujours été très maternelle. Elle est depuis longtemps amoureuse d'un homme important et très occupé, divorcé, ayant de multiples aventures par ailleurs. Mais elle ne veut pas le forcer et reste en retrait, toujours là quand il a besoin d'elle et s'effaçant chaque fois qu'elle le pense nécessaire pour ne pas entraver la liberté de son ami cher.
La relation affective est certes épisodique, mais elle continue à le soutenir contre vents et marées dans les épreuves qu'il traverse au cours de sa vie professionnelle ou de santé.
Elle rêve d'une communion physique qu'elle n'obtient jamais et les séparations plus ou moins graves et profondes se succèdent.
Sur un certain plan, elle vit cette relation comme un perpétuel sacrifice et materne cet homme de manière totalement inconditionnelle. “Je suis son petit soldat”, nous dit-elle ! Il est clair qu'elle fait par ailleurs très vite le sacrifice du bébé espéré…
Nous sommes donc ici, pour le sein, devant un cancer canalaire – concernant un conflit de séparation à répétition par rapport à son ami cher.
Le fibrome utérin signe la résignation devant la certitude qu'elle ne sera jamais maman avec cet homme.
Trois éléments majeurs ressortent de l'étude de ses préprogrammations : la fidélité jusqu'au sacrifice, le problème de nid et la séparation.
  • En effet, sa mère, très belle, accepte de vivre à la campagne malgré son penchant pour la ville parce qu'elle aime son père…
  • Elle travaille dans une banque et cache sa grossesse le plus longtemps possible pour ne pas être renvoyée : le nid ne devrait pas exister.
  • Ensuite, dès l'âge de deux mois, Jeanne est placée chez une nourrice. Elle ne retrouve pas sa famille avant l'âge de 5 ans.
La prise de conscience de tout cela associé avec le travail de deuil, la vitamine C et la silice organique amènent très rapidement une stabilisation de l'ensemble des problèmes.
Aujourd'hui, Jeanne travaille normalement et vit sa vie selon ses choix.
Rien n'est la proie de la mort, tout est la proie de la Vie !
Professeur Antoine Béchamp
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